Mixage audio: le guide complet en 5 étapes
Si tu ne sais pas par quel bout prendre le mixage audio de ton morceau, alors tu vas adorer ce guide.
Mix brut, Mix statique, Mix dynamique: je te dis tout. Pour que tu puisses enfin réaliser le meilleur mix audio en quelques étapes simples.
OK.
Tu les as peut être vu faire, les ingé son… ils touchent à plein de boutons et font un peu tout en même temps dans un joyeux bordel incompréhensible.
Et puis leurs mix sont percutants. Clairs. Précis.
Mais nous, pauvres musiciens que nous sommes, nous ne pouvons pas faire comme eux, “à l’instinct”.
Pourquoi?
Parce que le mixage, c’est relou pas notre métier. Un vrai casse-tête en 4 dimensions: l’espace en 3D + le temps qui défile. Si tu n’opères pas dans le bon ordre, t’y passes ta vie à mixer un morceau.
Oui. Le mixage a longtemps été ma bête noire.
Je l’ai boudé, affronté, ramassé mes dents pendant une dizaine d’années et maintenant… on est amis. (enfin presque)
Ce qu’il te faut et qui m’a beaucoup aidé, c’est une trame. Avoir en tête un fil directeur et avancer pas-à-pas.
Alors voyons ensemble ces 5 étapes qui te permettront de mixer tes morceaux aux petits oignons. Sans perdre ton temps, ni tes cheveux.
A la fin de cet article, tu seras capable de faire un mix:
- bien équilibré et de la bonne manière
- référencé par rapport à un standard professionnel
- qui passe sur tous les supports, aussi bien mono que stéréo
- où chaque instrument est bien présent, dans un espace sonore riche
- qui est captivant et créatif du début à la fin
C’est parti.
Commençons par le commencement. Je ne suis sûrement pas le 1er à te le dire:
“Range tes affaires”.
Mixage audio- Etape 1: Préparation
Ici, on travaille uniquement l’aspect visuel de ta session.
Tu gagneras des heures entières si tu prends d’abord 20mn pour tout bien organiser:
- Renomme chacune de tes pistes de manière claire
- Place les pistes similaires côte-à-côte et si possible toujours dans le même ordre de gauche à droite.
- Colore tes pistes par type d’instruments et toujours de la même manière. Ton oeil reconnait plus vite les couleurs que les mots.
Exemple de session non préparée:
Exemple de session préparée:
Ne zappe pas cette étape.
Je sais que c’est tentant de se jeter de suite sur les potars et plugins, mais résiste. Prends le temps de bien tout préparer.
En plus, c’est vraiment le minimum.
Sinon, tu aurais aussi de l’édition à faire, comme le dit si bien Etienne.
Lorsque tout est bien en ordre, tu as ton tableau de bord tout beau devant toi. Toujours identique. Prêt à allumer les gaz.
Astuce: Pour gagner du temps, tu peux te faire un modèle de session bien préparé et rappelé à chaque nouveau projet. Comme ça, l’étape de préparation sera quasi-prête dès l’étape des enregistrements.
N’oublie pas de prendre des pauses régulières. Toutes les 45mn, arrête toi 10mn.
Prends-en une avant de passer à la suite.
Tu vas avoir besoin de toute ta concentration… et de tes oreilles.
Mixage audio- Etape 2: le Mix brut
C’est maintenant la partie cruciale du mixage. Le coeur du travail.
De combien de plugins tu auras besoin?
AUCUN.
Juste: volume & panoramique.
Faders de volume
Il s’agit de trouver un bon équilibre brut entre le volume de tes pistes.
Pourquoi c’est vital?
- tu te focalises sur l’équilibre de l’ensemble. Et c’est là le but ultime d’un mix: qu’on entende tout bien. (les plugins c’est sympa, mais ça passe après)
- certains ingénieurs du son considèrent que l’équilibre d’un mix, c’est 80% du boulot de fait. (lien ici en anglais)
- il te sera bien plus facile d’entendre (et noter) si des instruments disparaissent dans le mix
Baisse tous les faders à 0 et monte ensuite chaque piste une-à-une, par ordre d’importance.
L’ordre dépendra de ton style de musique. Si il y a du chant, ce sera lui à monter en 1er. Si c’est de la House, ce sera le Kick batterie d’abord, etc.
Dans cette phase, essaie d’aller au plus vite, comme si tu sonorisais un groupe qui joue en live. Fais à l’instinct. C’est souvent les meilleurs choix.
OK.
Maintenant ton mix est équilibré comme une horloge suisse.
Reste à le rendre stéréo.
La panoramique
Bon là pour l’instant, c’est la grosse mêlée. Tout le monde est comprimé au centre.
Si on n’avait qu’une seule oreille posée au milieu du front ça irait, mais pour la plupart d’entre nous ça va manquer de stéréo.
Alors voici comment régler la panoramique.
Là, j’aime bien y aller en 2 temps.
Un temps pour l’instinct.
Un temps pour la réflexion.
1- La technique LCR (Left – Center – Right)
Tu n’as que 3 choix pour chaque piste: à fond à gauche / au centre / à fond à droite. Joue ton morceau et prend des décisions rapides pour chaque piste.
Un bon départ est: Kick, basse et voix principale au centre.
2- Affine ensuite la panoramique des pistes pour occuper tout l’espace stéréo de manière moins hystérique. Avec mesure et légèreté.
(Tu peux t’aider d’un demi-cercle au brouillon, pour y placer tes instruments comme s’il s’agissait d’un orchestre)
On verra comment mettre de la profondeur à chaque piste plus bas.
Pour l’instant, concentrons-nous sur la dernière phase de notre mix brut.
Headroom
Juste un mot barbare de plus pour dire qu’on va veiller à se garder de la réserve de volume sur la piste master.
Pourquoi ça?
1- car si on dépasse le 0dB du Master, on a droit à de la saturation numérique. Et c’est moche.
2- pour réserver environ 6dB de marge de travail pour l’étape du mastering.
Joue la partie la plus dense de ton morceau. Sélectionne toutes tes pistes et ajuste leurs volumes pour que les pics du Master restent en dessous de -6dB.
C’est tout.
J’imagine que t’entends plus grand chose après avoir baissé tous les faders. Monte juste le volume d’écoute sur tes enceintes ou ton casque.
Bravo.
Ton mix brut est fait. Le tout en 45mn. Enregistre-le et prends une autre pause bien méritée.
Repose-toi bien.
Car on va ensuite faire un truc encore plus fou que de rouler à contre-sens sur l’autoroute en trottinette.
Mixage audio- Etape 3: Traitement du Master
Oui.
On va ajouter des effets sur la piste Master en phase mixage.
Rien de vraiment hérétique à ça.
Et pourtant je vais peut-être me faire cracher dessus à la sortie de cet article.
Bref. Allons-y quand-même.
Pourquoi des effets sur le Master… et pourquoi si tôt?
- Parce que le faire tout à la fin me flinguait le long travail de traitement de chacune de mes pistes.
- Parce que j’aime bien l’approche: On taille d’abord l’ensemble et ensuite on affine chaque instrument. Donc moins d’effet par piste. Moins de dénaturation du son. Moins de charge CPU.
Cela dit, on y va mollo sur le master. Toujours.
1- place un Equaliser (EQ) sur ta piste master. Diminue/booste les fréquences qui te rapprochent de l’équilibre de ton morceau de Référence. Compare avec celui-ci les basses, les mediums et les aigus. Ajuste la courbe de ton EQ.
Attention: Pas plus de +/- 1,5dB par retouches. (En général, des mouvements de 0,5dB suffisent déjà)
2- place un léger compresseur. Ajuste le Treshold pour n’avoir que 1dB de réduction sur les pics. C’est subtil, mais ça te “glue” l’ensemble et te rend la batterie plus punchy.
Ça commence à ressembler à quelque chose de pas mal non?
OK. Tu peux enregistrer.
Ça t’a pris à peine 20mn. Oui, t’as droit à ta petite pause quand même…
Mais c’est bien parce qu’on arrive au gros du boulot:
Sauver les instruments qui se noient au beau milieu de ton mix.
Mixage audio- Etape 4: le Mix statique
Avant de t’aventurer plus loin, assure toi de connaître en détail les 4 outils essentiels pour mixer.
Petit handicap obligatoire
Fini le joli son stéréo. On repasse en mono.
Pourquoi suis-je aussi méchant?
- Si tu nous fais un mix qui déchire en mono, et où tout s’entend bien: il sera encore bien mieux en stéréo.
- certains supports d’écoute sont en mono ou quasiment: smartphone, tablette, pc portable, enceinte portative de type Bose, etc. Et tu veux que ton morceau ressorte bien sur tous ces supports.
C’est très rapide à faire.
Le plus simple, c’est de placer un plugin qui gère la stéréo sur ta piste Master. Puis de régler “width” (la largeur) à 0%.
Ne t’inquiète pas. Ton oreille va rapidement s’habituer.
Allez, maintenant relève tes manches.
On a du nettoyage à faire.
Nettoyage du rez-de-chaussée
Ici, le but est d’enlever la partie basse fréquence inutile sur certaines pistes.
Elles forment une sorte de “woooom” sourd dans les graves. Même si on l’entend pas forcément, c’est parfois crucial de le dégager.
Car cela peut embourber ton mix en s’accumulant.
Attention cependant, cette opération peut engendrer des problèmes de phase ou de résonance dû à la nature du filtre. Rester donc modéré et ne filtrer que les pistes qui en ont réellement besoin.
Normalement, tu sais déjà le faire. Sinon, cette étape est décrite pas-à-pas ici.
Lissage des niveaux
Ici, on va chercher à uniformiser le volume sonore de tes pistes. Leur “dynamique”.
Une attaque de Kick trop puissante, une caisse claire qui n’a pas assez de corps, ou ton pote qui est venu poser sa voix et qui, dans l’excitation de l’instant s’est mis à hurler dans le micro sur certains passages du morceau.
3 cas d’intervention:
- Tu veux calmer au mieux les pics de volume sur les éléments percussifs. Pour éviter qu’une fois additionnés, ils ne viennent pas te faire un énorme pic sur le Master.
- Tu veux rendre homogène le volume d’une voix, d’un instrument mélodique. Pour bien l’entendre tout au long du morceau.
- Tu veux entendre le corps du son d’un élément percussif. Si tu diminue l’attaque d’un Kick (le “peuh”),tu entendras mieux en comparaison le corps du son (le “boum”).
Comment faire?
1- Place un compresseur sur ta piste (choisis un pré-réglage s’approchant de l’instrument à traiter)
2- Règle le treshold afin d’avoir la réduction sur le pic souhaitée.
3- Monte le gain du compresseur pour que le volume de la piste soit le même avec et sans compresseur.
4- Retouche aux réglages d’attaque et de release du preset si tu n’est pas satisfait du résultat.
Mais ajuster la dynamique de tes pistes ne règlera pas tous les problèmes.
Hélas. Cela peut provenir d’ailleurs…
Conflit entre instruments
Une piste se perd quand même dans la masse quand tout le monde joue?
Le problème vient sûrement d’un recouvrement de fréquence…
Si 2 instruments sont en concurrence sur les mêmes fréquences: l’un va bouffer l’autre.
Et dans tous les cas, on entendra moins bien les 2.
Dans un 1er temps, il te faut isoler ta piste “victime”. Puis essayer de trouver le coupable en activant une à une chacune des autres pistes.
Une fois que tu as trouvé tes deux pistes concurrentes, tu peux par exemple trouver les fréquences importantes de l’instrument A.
Tu supprimes ces mêmes fréquences sur l’instrument B avec un EQ. Et vice-versa . Le but est de les rendre complémentaires en fréquence.
Voilà.
Ces actions d’EQ/compression sont à répéter jusqu’à ce que chaque instrument trouve sa place dans le mix en mono.
Ensuite?
T’es sûr d’avoir vraiment un mix mono qui déchire et où on entend tout bien hein?
Bon, alors désactive enfin cet utilitaire mono de ta piste Master et redécouvre ton morceau en stéréo.
Grand moment d’émotion.
Laisse donc échapper cette petite larme. (ne sois pas timide, je regarde pas)
Allez, reviens parmi nous, c’est maintenant que ça devient sympa.
On passe à la 3D
Tous les instruments sont en rang d’oignon devant nous.
C’est chouette, mais c’est pas très naturel et un poil oppressant. Comme une rangée de zombies grognant derrière une grille, à 10cm de ta face.
On va maintenant faire reculer ce beau monde, en ajoutant un peu de profondeur.
Pour ça il va te falloir utiliser ces 2 outils: le delay et la reverbe. Si tu ne sais pas t’en servir, découvre leur guide pas-à-pas ici.
Lequel choisir pour chacune de tes pistes?
Alors, c’est juste un avis perso, pour te donner une 1ère indication:
- Delay: instrument mélodique, voix.
- Reverbe: instrument d’accompagnement, batterie et voix.
Ou sinon, teste en 1er un delay. C’est beaucoup moins gourmand en CPU et cela prend moins de place dans un mix. Si ça ne rend pas très bien, mets une reverbe.
Le but ici est de placer tes instruments. Les effets ne doivent pas s’entendre de manière évidente.
Pour ça: fais souvent des comparaisons A/B.
Comparaison A/B: le réflexe
Tout au long du mixage, pour bien te rendre compte de ce que tu fais:
- Compare avec un morceau de référence professionnel. Ça te rafraîchit les oreilles et permet de savoir si tu fais pas n’importe quoi.
- Quand tu ajoutes un effet, active-le et désactive-le en écoutant ton morceau entier pour voir si la différence corrige bien le défaut, tout en restant discret.
- Fais plusieurs écoutes sur des systèmes différents. Avec ton casque studio, tes enceintes studio, des enceintes bon marché ou des écouteurs bon marché. Tu entendras à chaque fois des défauts différents. A toi de les corriger pour t’assurer que ton mix passera bien sur n’importe quel support.
En fonction de ton nombre de pistes, le mix statique te prendra au grand minimum 3 ou 4 sessions de 45mn. Entrecoupe-les bien de pauses. Tu éviteras de faire des bêtises si tu conserve tes oreilles fraiches. N’oublie pas d’enregistrer.
Tu as maintenant un mix statique qui tient bien la route?
On passe à la partie fun.
Mixage audio- Etape 5: le Mix dynamique
C’est maintenant qu’on va un peu expérimenter avec les effets et autres boutons à tourner dans tous les sens.
Sauvegarde bien ton mix statique sous un autre nom de fichier.
Sers toi des Automations
C’est les courbes que tu définis et qui font ensuite bouger automatiquement tes faders et potentiomètres.
Très utiles dans un 1er temps pour régler les problèmes qui persistent malgré ton excellent mix statique.
Certains mots de la voix qui ressortent mal? –> automation du volume de piste.
Une panoramique bien ajustée sur le refrain mais qui laisse un gros vide à gauche sur le couplet? –> automation de la panoramique de piste. Etc.
Mais tu peux les utiliser aussi de manière créative. Et c’est là que la partie fun du mixage prend place. Fais vivre tes instruments. Fais les bouger. Se rapprocher. S’éteindre. Réapparaitre. Fais des transitions crescendo.
Les possibilités sont infinies. Les automations apporteront un peu plus de vie à ton morceau.
Remarque: On fait les automations à cette dernière étape, car c’est difficile ensuite de venir réajuster manuellement tes potars et faders.
(Sur Logic Pro, Fabien te donne une astuce pour retoucher au mixage, même si tu as déjà mis des automations)
Donne vie à tes pistes avec les effets
Ici, on ne parle pas d’effets pour corriger, mais pour amener un dernier soupçon de créativité à ton oeuvre.
Une grosse reverbe exagérée pour suspendre un élément dans l’espace. Des effets de modulation pour transformer la texture de tes pistes. Des distorsions et autres bit crusher pour un peu de violence dans le son. Etc.
N’hésite pas.
Expérimente à fond sur les effets. Au pire, si c’est de trop tu pourras toujours les désactiver.
Ci-dessus un rack d’effet d’Ableton Live que j’aime bien. Ça fait comme un pedal board de guitariste.
Tous les effets sont là. Si tu ne les actives pas, ils ne prennent pas de charge CPU. Plus qu’à tester un-par-un lequel va métamorphoser ta piste en créature vivante et rugissante.
Allez, il te reste encore 2 points à voir avant de partager frénétiquement ton nouvel opus.
Garde toujours l’intérêt de l’auditeur
L’oreille se lasse très vite.
C’est une bête affamée et ton job est de lui apporter de quoi se goinfrer goulument à intervalles réguliers.
Sinon? Et bien… nous, tes auditeurs, on s’emmerde et on zappe.
Alors ne survole surtout pas cette étape ultime. Ce serait dommage de tout gâcher maintenant.
1- Tu écoutes juste ton morceau de A à Z et tu notes les passages où il ne se passe pas grand chose de nouveau. Porte ton attention sur des blocs de 4 ou 8 mesures.
2- Apporte ensuite du croustillant pour les oreilles à chaque nouveau bloc avec des automations et des effets.
Tu vois? c’est pas si sorcier.
Plus qu’un ultime petit serrage de boulons avant de faire péter les watts…
Dernières retouches
Il ne te reste plus qu’à faire une bonne grosse pause de minimum 3-4 jours.
Puis, corriger les éventuels défauts qui vont te sauter aux oreilles en redécouvrant ton mix. Avoir des critiques constructives de tes proches. Affiner encore.
Et tu auras fini.
Un mix clair, équilibré, référencé sur une production pro, captivant, créatif et qui passe bien sous tous les supports.
Vraiment.
Tu peux te féliciter. C’est une belle victoire.
Tu vas voir le mixage différemment
Quand tout ça ne te prendra que quelques heures à faire, tu ne seras plus un musicien frustré et impressionné par le côté technique du mixage audio.
Ton regard va changer.
Faire un bon mix audio deviendra un automatisme. Une évidence. Une continuation dans la création de tes oeuvres.
C’est ce qui s’est passé pour moi. J’ai mis du temps à comprendre le mixage. Une vraie galère. Mais je le vois maintenant avec un double côté: curatif/créatif. Et je me surprend à me dire que ça me plait.
Du rock pur et dur, je suis passé aux douces tentations de l’ère M.A.O et de ses possibilités nouvelles sur le son. Empruntées aux ingé son, mais aussi aux manières de produire du hip hop et de l’électro.
Cela t’arrivera peut-être aussi.
D’instrumentiste, tu deviendras peut-être musicien Home studio. En élargissant ta palette sonore et en te servant de tous les outils à ta disposition.
Parce qu’en fait…
On s’en fout qu’ils soient de bois, de cordes, de fer ou de silicium tes outils.
Le principal, c’est de les utiliser pour faire sortir la musique qui bouillonne dans ta tête.
Et te faire plaisir.
Cet article t’a été utile?
Ou peut-être as tu des questions ou des précisions à apporter?
Laisse-moi tes impressions sur le sujet dans les commentaires, histoire qu’on continue la discussion…