Composer une musique: 21 idées originales pour démarrer ton morceau (sans inspiration)

Image en tête de l'article composer une musique: 21 façons de originales de démarrer un morceau.

Bon, tu t’en doutes bien.

Pour composer une musique, tu devras assembler différents éléments:

  • Mélodies
  • Accords
  • Ligne de basse
  • Rythme
  • Texte (facultatif)

Mais souvent la plus grosse difficulté dans tout ça, c’est:

–>Te lancer.

Trouver une idée de base assez croustillante pour propulser toute la machine composition derrière.

Et ça… tu peux facilement y passer des heures.

À bidouiller quelques trucs à l’écran, auditionner des dizaines de sons, les assembler au hasard, et te retrouver trop souvent à lâcher l’affaire quelques heures plus tard…

Fatigué. Déçu. Fin de session.

Si tu en restes là et que tu mets tout sur le dos du manque d’inspiration, tu prends un énorme risque.

Celui de te décourager si l’expérience se reproduit à répétition.

Alors je te propose ici une autre manière de voir le problème.

Une véritable rampe de lancement pour tes compositions. (même si tu es à court d’inspiration)

Echoue encore, échoue mieux.

Samuel Beckett

Alors déjà, je te rassure, cela nous arrive à tous. Même lorsque l’on sait composer.

Parfois, cela vient tout seul. Parfois, on tâtonne sévère pour démarrer. C’est comme ça.

Ensuite, garde juste bien en tête que le plus important, c’est:

  • d’avoir à disposition une large palette de façons de démarrer tes morceaux.
  • de les tester une à une pour dénicher celle qui mettra le feu aux poudres de ta créativité.

–> Fais venir l’inspiration en testant plusieurs manières: c’est vital.

C’est pourquoi aujourd’hui j’ai choppé une tendinite au cerveau et une crampe de paupière à déblayer les confins poussiéreux de ma mémoire.

Afin de te dénicher la liste la plus exhaustive et originale d’idées de départ pour tes prochaines compositions.

  1. Teste et choisis celles qui marchent pour toi.
  2. Démarre en trombe ton prochain opus.

Composer sa musique sur ordinateur: 21 manières d’amorcer ta créativité

1) 1.2.3… Action!

Visionne ta musique comme un film. Illustre-la ensuite avec des sons.

Par exemple pour ce vieux morceau de 2015, je voulais raconter l’histoire d’une rébellion dans une galère.

Cette trame narrative a ensuite déteint sur chaque section du morceau:

  • Intro: Le cadre. Une galère au milieu de l’océan.
  • CPT1: La montée en puissance de la colère des galériens.
  • REF1: La révolte.
  • POST: Défaite sanglante.
  • CPT2: Renouveau de l’espoir dans les rangs des condamnés survivants.
  • REF2: 2ème révolte
  • Outro: La grande victoire épique.

Quand tu composes avec une sorte de récit cinématographique en tête:

  1. c’est vraiment kiffant (comme si tu faisais la bande son d’un film)
  2. les idées mélodiques, basses, rythmes te viennent peu à peu de façon naturelle, lorsque tu visionnes l’action dans ta tête.

Rem: tu peux faire la même chose en y ajoutant des paroles.

2) Compose au crayon à papier avant de colorier

Une de mes restrictions favorites pour démarrer une composition.

Ici, tout doit être joué et enregistré avec un son de piano: Mélodie, basse, accords.

Le gros avantage?

Tu ne te laisses pas distraire par les différentes sonorités des instruments virtuels.

  1. tu te soucies d’abord de la qualité de ta composition.
  2. tu enrichies ta musique avec d’autres sonorités d’instruments.
Les séquences MIDI composées et jouées au piano
Juste le son de piano (extrait)
L’arrangement complet (extrait)

J’invente rien. C’est comme le faisait nos chers tontons Ludwig et Amadeus: composer au piano et ensuite le faire jouer par l’orchestre.

Le dessinateur esquisse au crayon avant de mettre en couleur.

3) Peint le décor avec tes émotions

Si les mélodies et autres riffs sont les personnages principaux de ton oeuvre, alors les suites d’accords sont la toile de fond, le décor, l’ambiance.

Ressens l’émotion que tu veux véhiculer et choisis ensuite tes accords en fonction. Le rythme à faire, leur qualité (majeur ou mineur).

Si tu as besoin d’aide sur le sujet, tu peux consulter cet article très utile: 46 progressions d’accords d’anthologie à tester sur tes compositions.

Une fois tes accords en place, ils te serviront de trame pour trouver la basse et les mélodies. En te guidant sur les choix de notes possibles.

Une aide précieuse si tu as du mal à créer des mélodies comme ça, à partir de rien.

4) S’appuyer sur les idées des autres

Cela arrive à tous. Pas de honte.

Souvent, quand tu bloques pour démarrer ta composition, c’est que tu restes trop enfermé dans tes propres schémas et habitudes.

Tu baignes dans ton jus.

Trouver un sample libre de droit va t’inspirer une ambiance, une sonorité, une couleur qui n’est pas à toi. Et cette aide extérieure va réveiller la petite flamme de ta créativité.

C’est la ptite tape sur les fesses de maman pour t’encourager à aller jouer avec les autres enfants du parc. (et ne plus vouloir t’arrêter ensuite…)

Le sample te donne une direction et l’élan nécessaire pour te lancer. Il ne te restera plus qu’à créer autour de ce noyau dur. (boucle de batterie, voix, ensemble de cuivres, etc.)

Rem: Si tu n’es pas à l’aise avec le fait d’utiliser le travail d’un(e) autre, sers-toi du sample comme impulsion de départ, et une fois ton morceau terminé, supprime-le.

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5) Vision macro

Prend du recul.

Vois ton morceau comme un ensemble et définis-en les grosses étapes avant de te jeter dans la composition.

  • Quelles seront les différentes sections?
  • Quels niveaux d’énergie vont-elles véhiculer?
  • Quels types d’instruments vont intervenir, et quand?

Tu auras ainsi une sorte de “structure à trou”. Il ne te restera alors plus qu’à trouver quoi faire jouer à chacun des éléments.

Une technique que j’utilise très souvent.

6) Une assise solide

Si le rythme et le groove du morceau sont vitaux pour le genre de musique que tu fais, alors commence par un couple basse/batterie solide comme le roc.

Passe un peu de temps à trouver une fondation rythmique sans faille.

Ton but est de contaminer les pulsations cardiaques et de provoquer des déhanchés des plus sauvages.

Ca-lien-te!

Si tu ne bouges pas la tête juste en écoutant ton duo basse/batterie: recommence.

Il est là ton indicateur. Ta tête.

Ainsi, tu seras sûr de démarrer ton morceau “groovy” de la bonne manière.

7) Steak-patate en premier

Tu n’est pas obligé de démarrer par composer l’intro, ni de créer ton morceau dans l’ordre.

C’est une manière de faire, mais souvent j’ai remarqué qu’il était plus simple de faire dans le désordre.

  1. D’abord le “corps” du morceau (ex: couplets-refrain-pont)
  2. puis l’intro et l’outro, en retravaillant des idées déjà développées dans le morceau.

C’est comme en rédaction, il est plus simple de se lancer en faisant d’abord le corps du texte et ensuite l’intro.

C’est d’ailleurs ce que je fais ici. L’intro de cet article n’est pas encore rédigée, car je suis totalement paumé veux voir où me mène l’article avant.

Essaie de faire pareil avec tes compos, et vois si cela t’aide pour mieux démarrer.

8) Une méthode différente de création

Apprendre une nouvelle manière de créer te fais exploser les neurones de créativité.

Par exemple, en 2014, j’avais appris le finger drumming. Jouer avec des pads et tes doigts pour créer des rythmes, voire des morceaux entiers en temps réel. Un de mes mentors était l’artiste de talent STUTS.

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J’avais crée une matrice de 16 pads sur lesquels étaient distribués 16 sons. Des bouts de notes, de rythmes, d’accords. Tous déjà mixés entre eux.

À partir de ça, il ne manquait plus qu’à m’amuser en live, comme un chef d’orchestre qui manipule différents instruments au bout de ses 10 doigts. Et d’enregistrer le tout.

Un vrai coup de fouet dans ma manière de créer.

9) Transforme tes mots en sons

Alors peut-être que tu n’écris pas de textes. Mais il peut t’arriver, comme moi, de composer pour un pote.

C’est souvent un excellent point de départ:

  1. L’histoire est déjà là, tu peux palper l’ambiance à travers les mots et t’en servir pour dégager des idées à essayer.
  2. L’agencement des vers donne lieu à des rythmes de phrasés de mélodie, voire même des lignes mélodiques dans ta tête.
  3. Les découpages en strophes t’indiquent clairement quelles sections devront être crées et quels niveaux d’énergie elles devront avoir.

Ambiance, mélodie, structure.

–> Tu as devant toi le cahier des charges complet de ton futur morceau.

10) Démarre en décidant de la fin

Souvent quand tu démarres ta compo, tu peux rester là des heures à tâtonner sans rien trouver de bon.

C’est pourquoi il est important de t’imposer une deadline. (limite de temps)

Sans te fixer des buts impossibles, voici par exemple ce que tu pourrais faire:

  • Créer 5 mélodies en 1h top chrono
  • Choisir celle qui te plait le plus
  • Répéter le process pour les autres ingrédients du morceau

Alors oui, dit comme ça, ça sonne pas très sexy.

Tu as l’impression de déjà recevoir les postillons du sergent instructeur qui te hurle dessus… mais crois-moi, c’est un incroyable boost pour ta créativité.

Tu fonces. À l’instinct. Sans sur-réfléchir.

Si t’es du genre à tortiller des fesses pendant des heures à te décider, (comme moi) alors mets toi des limites de temps.

Tu plongeras en ligne droite directe dans ta compo.

11) Commence avec quelques notes obsédantes

Prend par exemple “smoke on the water” ou l’intro de “the man who sold the world”. Leur point commun? (À part que ces exemples datent du siècle dernier…)

C’est le “riff”. Cette courte mélodie qui se répète, avec souvent un rôle rythmique.

L’avantage avec ces quelques notes, c’est que tu peux les mettre à toutes les sauces ensuite. N’importe quel élément peut les reprendre au cours du morceau: la voix, le lead, la basse. Voire même tous en choeur…

Pour trouver un bon riff, l’impro sur un instrument est la méthode la plus simple selon moi.

Pense plus “mélodie rythmique” que mélodie pure.

Et il doit à lui seul pouvoir faire bouger la tête et être répété en boucle jusqu’à plus soif.

12) Fais parler tes tripes

J’adore aussi cette manière de faire.

Trouve un thème qui illustre tes émotions, comme avec ce morceau:

Grey monday = Lundi gris.

Extrait “Grey monday” (2016)

Pour la petite histoire, ce morceau, je l’ai composé un lundi d’hiver 2016, à 5h00 du matin, lorsque je faisais un défi de faire 1 musique par semaine.

Il faisait froid, sombre, humide, c’était lundi, j’étais pas d’humeur. Bref, l’univers entier me criait de retourner sous la couette sombrer 1h de plus.

Pire encore? Je n’avais aucune idée de comment démarrer cette nouvelle compo.

Alors je me suis servi de ce ressenti et cela a donné l’impulsion de départ:

mmm…ok… alors je vais dépeindre mes émotions face à ce lundi matin tout moisi… (bâillement)”.

Tout s’est ensuite vite mis en place derrière et j’ai fini avec un sourire aussi large que mes cernes. Tout content d’être resté debout finalement.

Alors pars de ton ressenti, transforme-le en concept et illustre-le ensuite avec des notes.

Une technique qui t’assure de mettre en avant l’émotion dans tes oeuvres.

(Rem: A chaque fois que j’ai utilisé cette technique, j’ai eu de bons échos sur mes compositions)

13) Sors un max d’idées de ta poche

Ton smartphone est ton meilleur ami dans la vie? Vous ne vous quittez jamais, même pas pour aller aux WC?

Alors attention, musicien, musicienne, car votre relation risque d’être encore plus proche suite à cette astuce. Limite fusionnel.

Ca-looooor…

Car sans aller dans des applications compliquées, il renferme une fonction toute bête pour laquelle j’aurais presque échangé ma collection de pin’s quand j’avais 15 ans (c’était les années 90, ok? pas de jugement…):

–> le dictaphone.

Les idées te viennent en cours de journée, au lever, ou même parfois en rêve. Et bien souvent, ce sont de vrais pépites.

Le problème? on les oublie trèèès vite.

C’est pourquoi il te faut absolument prendre l’habitude de les enregistrer à la volée. Et ton smartphone (qui est quasi greffé sur toi) est l’outil idéal pour ça: car il existe une application dictaphone dessus.

Par exemple, tu sais comment Keith Richards a trouvé le riff de “Satisfaction” des Rolling Stones?

Il l’a rêvé, s’est levé, a attrapé sa guitare et l’a enregistré sur cassette avant de se recoucher. C’est devenu un de leur principal hit.

De l’or en barre je te dis…

  1. trouve cette appli « dictaphone »
  2. Sers-toi en à outrance.

14) Le personnage principal en 1er

Cela dépend du style de musique, mais souvent le point focal de ton morceau c’est:

La mélodie.

Si c’est ton cas, alors ne perds pas de temps à créer toutes les fioritures autour. Trouve-la en 1er comme le dit Maxou. Et dès que tu en as une bonne, tu peux créer le reste.

Aide-toi de cet article si tu veux des idées pour créer des mélodies.

Et si tu écris des textes, tu peux même composer la mélodie avant et écrire après.

Paul Mc Cartney et Peter Gabriel sont connus pour composer d’abord leurs mélodies de voix en chantant en “yaourt” (des syllabes provisoires qui ne veulent rien dire). Puis ils mettent les textes.

A tester.

15) Jouer une musique que tu aimes bien

Si tu es bloqué et que tu ne sais pas par où démarrer ton prochain opus: fais une pause, respire un grand coup et apprends à jouer un nouveau morceau.

3 avantages:

  1. tu enrichies ton répertoire
  2. tu travailles ton instrument
  3. tu soulèves le capot et comprends certains mécanismes de ce nouveau morceau.

Cela t’ouvrira à d’autres “manières de faire”.

Car bien souvent, tu ressens un déclic. BAM. “Ah oui ce truc là, c’est génial comment ils font, blablabla….”

Ensuite, cherche à refaire ce qui t’inspire, à ta sauce, sans plagier. Le même style de suite d’accords, de mélodie, de basse, etc.

Et sers-toi en de point de départ pour ta nouvelle compo.

16) Fais appel à la chance du débutant

Tu es guitariste? Sort ce vieux clavier du placard et commence à composer dessus.

Tu es chanteuse? Dépoussière ce ukulele que tu as ramené de vacances et gratouille quelques notes.

Tu as compris l’idée. Crée avec un outil sur lequel tu te sens aussi peu à l’aise que mamie sur son smartphone.

Cela t’aidera à sortir de tes schémas habituels. Joue avec, amuse-toi. Et dès que tu as une idée potable, au choix:

  • Sois tu restes à expérimenter pour voir ce qu’il va en sortir.
  • Sois tu reviens avec tes outils fétiches pour continuer de construire ton morceau.

Mais au moins, tu auras posé la 1ère pierre de ta compo.

17) Une ligne mélodique sous-estimée

Un de mes éléments favoris à trouver en 1er?

La basse.

Pour 2 raisons:

  1. Déjà, elle est simple à enregistrer au dictaphone. Bien plus que des accords, pour lesquels il va falloir un enregistreur multi-piste compliqué.
  2. Mais pourtant, elle renferme en elle l’harmonie du morceau et aussi son rythme.

=> Beaucoup d’informations en si peu de notes? J’adore. C’est la mini graine qui peut faire fleurir tout ton opus rapidement derrière.

D’ailleurs écoute un peu ce que fait ce bon vieux Stevie:

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Tu comprends ce que je veux dire quand je te dis que la basse peut renfermer beaucoup de chose et suffire d’assise pour tout un morceau?

Un autre excellent moyen de démarrer tes oeuvres, surtout si le groove est important pour ton style.

18) Laisse toi guider par les ondes

Tu n’as rien en tête et aucune idée qui te plait dans tes archives?

Alors expérimente, sans but. Ouvre ton DAW, et explore tes instruments virtuels.

Chaque nouveau son = explosion d’idées. Une manière très agréable et amusante de créer.

Joue avec quelques minutes et essaie de trouver une idée qui percute.

Par contre, attention: si tu prends cette option là, veille bien à sauvegarder les différentes bonnes idées trouvées en route. Histoire de retenir quelque chose de l’expérience. (on est pas juste là pour glander, hein?)

Tu pourras ainsi te faire en quelques heures toute une série de points de départ en tous genres pour tes futurs morceaux.

19) La nouvelle clé à tester

La théorie musicale, c’est compliqué, mais passionnant.

Quand tu saisis de nouveaux concepts, quand tu as ce déclic: cela peut te mener à écrire toute une nouvelle oeuvre.

Comprendre comment faire une suite d’accord, ou comment faire un question-réponse mélodique, etc.

Par exemple, apprendre de nouvelles gammes exotiques m’avait poussé à écrire des mélodies originales pour mes groupes.

L’inconnu, c’est sympa, ça booste les neuronnes.

Un bon moyen d’explorer d’autres possibilités, tout en mettant en pratique un nouvel acquis théorique.

Que du bon.

20) Un instru dans une main, un stylo dans l’autre

Si tu joues d’un instrument, une des manières les plus classiques de faire, c’est de te poser avec ton instru préféré (pour ma part: la guitare), une boisson chaude et un carnet de notes.

Et tu improvises. Tranquille.

Laisse transparaitre ton humeur. Si tu es énervé, bastonne un peu ton instru. Si tu es content fais des accords majeurs tout mignons.

Tu vois le genre? Lâche-toi sur ton instrument pour exprimer ton humeur du moment. Et notes tes idées.

Rem: Si tu n’as pas d’inspiration en improvisant seul: allume la radio ou Youtube et joue en impro sur les musiques des autres. Cela te donnera aussi de bonnes idées de départ.

Une voie classique pour composer. Une sorte de brainstorming, souvent très efficace.

21) Te mettre un handicap de départ

Démarrer un morceau en te lançant un challenge, c’est t’imposer une limitation qui va te faire sortir de ta zone de confort.

Comme par exemple composer tout un morceau à partir de quelques échantillons sonores enregistrés (samples). La spécialité d’Andrew Huang.

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Un véritable électrochoc pour réveiller ta créativité.

Tu peux aussi trouver des sites qui te donnent des défis tout prêts, comme ce générateur d’instructions de départ pour tes morceaux:

Cliquez sur le bouton pour charger le contenu de www.musicindustryhowto.com.

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Tu sais à présent par où démarrer pour composer une musique sur ordinateur

On vient de voir 21 starters créatifs que j’utilise souvent pour composer une musique.

L’important, c’est d’en essayer plusieurs. De tester, de recommencer.

Au bout d’un moment tu auras un flash. Et bam, ça y est, tu sauras quoi raconter avec ce morceau. (qu’il soit avec texte ou non)

Quelle émotion tu vas vouloir faire passer, etc.

Le gros effort est au début.

C’est comme pour une voiture. Elle demande beaucoup d’énergie pour rouler ses 1ers mètres. Mais une fois lancée à 120km/h, il lui en faut très peu pour avaler des kilomètres entiers supplémentaires.

Voilà pourquoi je me suis creusé la mémoire pour t’ériger cette longue liste originale. Pour que tu aies sous les yeux tout une foule de points de départs différents auxquels tu n’aurais peut être jamais pensé.

De la véritable nitro pour tes prochains morceaux.

Alors à toi maintenant. Lance-toi.

Prend juste une idée de cette liste et teste-la.

Si elle ne marche pas, tant pis. Prends en juste une autre. Et amuse-toi, teste.

À un moment tu auras le déclic, et alors tout deviendras plus simple derrière.

Une idée en enchainant une autre, tu te laisseras glisser en douceur vers ton nouvel opus dans une valse de flow créatif.

C’est une sensation tellement unique.

Une des principales raison qui font que je kiffe par dessus tout être un musicien en ce début de millénaire.

Ressentir ce frisson quand tu transformes tes émotions en une alchimie de sons. Et toucher au coeur tes auditeurs.

C’est ce que je te souhaite d’expérimenter le plus souvent possible dans ta vie de musicien(ne).

Alors crée à chaque fois que tu en as l’occasion.

Fais toi ce cadeau.

… et pourquoi pas de suite?


L’article t’a plu? Dis-le moi en commentaire, ça me motivera à t’en faire d’autres.

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Julien Moulinié-Chaumel
 

Musicien passionné par l'univers Home-studio, Julien doit encore être en train de rassembler ses idées pour écrire des articles bien détaillés. Et tout ça avec un seul but: t'aider à créer dès maintenant ta propre musique.

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Mathias

Super article ! En ces temps où on en a justement un peu plus devant nous, évidemment l’envie de composer revient.. J’utilise déjà certaines de ces méthodes (improviser / chercher des idées sur un “instrument qui n’est pas mon habitude” ou écrire un scénario) mais tu en a évoqué d’autres qui me parlent et qui semblent prometteuses ! Merci à toi. (vraiment sympa la compo sur la révolte des galériens)

Reply
Jacques Fromentin

Video, article complet et super documenté, as-tu encore le temps de faire de la musique?
Continue, c’est super intéressant, et oui, je vais m’y mettre!
Jacques

Reply
    Julien Moulinié-Chaumel

    Merci Jacques 🙂 Content de pouvoir t’aider.
    Ai-je le temps de composer encore? Bonne question. Disons que j’oscille souvent entre partage de connaissances et création musicale.

    Reply

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