Te libérer des soucis techniques et mieux te concentrer sur la création


Les débuts en MAO sont de vrais sables mouvants.


Choisir le matériel, dompter le logiciel MAO, comprendre le jargon et savoir tout faire fonctionner ensemble. Tu as l’impression de t'épuiser à te débattre dans tous les sens.


C'est une phase plus ou moins longue selon les cas, mais je tiens à te rassurer:

Cette rude traversée du désert trouve toujours une fin.

Une fois que tu l’as franchie, tout devient plus simple:


1) Tu connais les bases pour être autonome et avancer.

2) Tu peux te concentrer à fond sur la création, sans plus te soucier de la technique.

3) Tu peux alors arrêter de douter de ta config, affuter la maitrise de tes outils et faire des productions plus abouties.


Le tout, en prenant toujours plus de plaisir au fil de ta progression.

Comment je le sais?

1999. J’enregistre mes groupes sur bande cassette. 


La seule difficulté consiste à bien placer le ou les micros d’ambiance pour capter tout le monde.


Ensuite, ça va tout seul:

  1. “Clic”. Enregistrer.
  2. “Clic”. Lecture
  3. Boum. Ça marche.


2003. L’univers me fournit tout au même moment: je récupère le vieux PC obsolète de mes parents, et le logiciel MAO d'un pote.

"La technologie du futur les gars!" :)

 “On va enfin pouvoir faire du multi-piste bien propre!”

Je suis chaud patate... mais je déchante vite et j’encaisse une pluie de claques numériques.


Claque n°1: les branchements au pc (sans interface audio à l’époque): un vrai casse-tête.

Claque n°2: le logiciel. Il est réputé simple... je ne pige pas ce que je vois à l'écran.

Claque n°3: Rien ne marche ensemble, je suis à la limite de tout envoyer péter... et mon vieil enregistreur cassette me fait de l’oeil.


Et puis un jour, après de longs mois de galère, de nombreux tutos, d’essais et erreurs: j’arrive enfin à sortir quelques enregistrements pas trop dégueu. 


Dans la foulée, on sort la même année un album de +20 morceaux. Aaah...

Ça y est, on se (re)fait enfin plaisir en home studio. Ouf…


Une fois tout en place, on retrouve cette simplicité d’origine:

1- Enregistrer

2- Lecture. 


Boum.

Ce qu’il te faut mettre en place pour passer ces débuts chaotiques

1) Choisir le bon équipement

La 1ère chose à faire, c’est de bien définir ton matériel au départ, selon ton niveau et tes besoins.

 

Quand tu débutes, ne te prends pas trop le tête avec les équipements pro qui coutent un bras et demi. Il vaut mieux te concentrer sur du matériel correct, dans ton budget.


C’est pareil dans n’importe quelle pratique: il faut être prudent sur tes 1ers achats. Car tu ne sais pas encore tirer pleinement profit des subtilités du matériel haut de gamme.


Et tu sais quoi? On s'en fiche un peu. Car aujourd'hui tu as la possibilité d'avoir de l'excellente qualité pour pas trop cher. (ça a bien changé depuis mes débuts)


Alors rassure-toi, même avec du matériel abordable, tu pourras réaliser des productions qui sonnent et mettent une claque à tes auditeurs.

2) Choisir et dompter ton logiciel

Ensuite, une fois que tout est en place niveau matos, il te faut choisir le bon tableau de bord. Et le maitriser. En d’autres termes, trouver le bon logiciel MAO, selon tes goûts.


Et surtout: Dompter ses principales fonctions.


Par exemple: Photoshop a beau être très complexe, un néophyte comme moi peut en quelques heures comprendre quelques fonctions de base pour faire de rapides retouches photos. (ce que j’ai appris à faire récemment)


--> Alors cherche à faire la même chose avec la MAO.


Maitrise les grands principes et les fonctionnalités essentielles en 1er: les 20% de techniques qui vont combler 80% de tes besoins actuels


Ne cherche pas à tout saisir de suite. Ce serait trop décourageant. Les subtilités du logiciel se dévoileront bientôt, au fil de ta pratique.

3) Faire que tout marche ensemble

Une fois ton tableau de bord dompté, mets les bons coups de réglage sous le capot de ton système.


Raccorde et configure tout. Matériel et logiciel doivent marcher main dans la main.


Le plus important ici, c'est de valider la chaine du son. Tu dois t’assurer que tout marche bien ensemble. Que tu peux enregistrer tes sons dans ton système et que tu les entendras bien en retour. Histoire d'être en confiance vis-à-vis de ta config'.


C’est une étape parfois un peu compliquée où tu auras la tête dans les manuels. Mais avec un peu de persévérance, tu y arriveras.


Et au final, tu siroteras ta tasse un sourire en coin en observant ton home studio qui commencera à devenir bien solide et opérationnel.

4) Optimiser ton home studio

Il ne te reste plus qu'à placer ton home studio dans le meilleur endroit possible afin d’optimiser ton écoute et tes prises de son. Commence par choisir une pièce de ton habitation qui présente le moins de résonances possible. Ce sera un bon départ.


Ensuite, avec un minimum d’adaptations, ton home studio pourra devenir une base fiable pour y forger tes futures créations.


Et même si notre environnement en home studio n’est ni “pro” ni idéal, il te permettra de pratiquer et de développer ton oreille et tes compétences.


--> Pour un jour sortir des sons qui n’auront rien à envier à ces fameux “pros”.

Alors, j’imagine très bien ce que tu dois penser

Que ça va être long. Qu’il va te falloir des semaines, des mois pour arriver à passer ce cap.


Car tu ne te sens pas à la hauteur, ou pas au niveau technique. Et que tout ceci te semble insurmontable. 


Je voulais juste te dire que je connais ce sentiment, mais aussi qu’il y avait un moyen d’en venir à bout, même si tu pars de zéro.


Et je vais te le montrer dans les jours qui viennent.


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Je continuerais à t’envoyer quelques e-mails à ce sujet.

En particulier comment j’ai réussi à diviser par 3 le matériel (et son coût) que j’avais en Home studio.


--> Et comment avec cette configuration simplifiée à l’extrème, j’ai réussi à faire des morceaux qui sonnent qualitatifs et concurrentiels. (avec extraits audio à l’appui)